Se partir en affaires prend les reins solides (pas de cachette ici). Qu’en est-il de se partir en affaires en étant maman ? Ça se fait ? Le temps, on le trouve où, mettons ? Le niveau de stress, ça ressemble à quoi ? L’instabilité de l’horaire et du revenu, on gère ça comment ? 


Je vous partage ici ma version et ma vision personnelle de l’univers entrepreneurial en tant que maman. Je réitère, c’est ma vision personnelle, car je crois qu’il y a mille et un profils d’entrepreneurs et bien que ce soit tout un monde, on a tous nos visions personnelles, nos objectifs personnels, nos méthodes de travail personnelles, nos motivations personnelles, et c’est ce qui fait que nous avons tous des profils entrepreneuriaux différents. 


Pourquoi pas un job de 9@5 ? 

Personnellement, ce que j’adore le plus d’avoir ma propre entreprise est la liberté que ça m’apporte. J’ai la chance de travailler à des heures qui me conviennent (la majeure partie du temps), puisque je travaille majoritairement à la maison. Donc si mon Lincoln se réveille un peu plus tard un matin, pas de problème. Il tombe malade une journée, pas de problème. On a un rendez-vous important, pas de problème. Je trouve qu’il m’est possible d’être davantage présente et flexible pour mon enfant avec ce type de travail. On s’entend, je dois parfois travailler jusqu’à tard le soir si je dois reprendre des heures de ma journée, mais c’est un sacrifice qui pour moi, n’est pas un sacrifice. Reste que les heures que je reprends sont sous le même toit que mon enfant qui fait dodo paisiblement tout près de moi, je ne m’en plains pas! 


Cette liberté s’exprime aussi par le fait que j’ai la chance de me développer et d’acquérir des connaissances infinies dans des spécialités quasi infinies. J’adore apprendre et me développer dans plusieurs sphères. En démarrage d’entreprise, on essaie souvent de tout faire par nous-même pour tenter de diminuer les coûts au maximum. Que ce soit les finances, le marketing, le service à la clientèle, la gestion des commandes, la gestion des fournitures, la gestion des médias sociaux, et j’en passe. Je touche à tout. On s’entend, j’ai un baccalauréat en nutrition, donc j’en ai des choses à apprendre! C’est challengeant, mais motivant. Les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas. La routine, je ne connais pas ça, et c’est parfait pour moi! 


Le temps  

En toute sincérité, je crois qu’il faut être un peu ''workaholic'' pour se partir en affaires. Il ne faut pas compter ses heures. Si tu aimes la routine, avoir un horaire de travail stable et ne pas dépasser ton 40 heures semaine, il serait idéal pour toi de rester dans un emploi salarié selon moi. Combiner la vie de famille et avoir son entreprise, ça se fait. Mais les siestes de bébé et les heures passées 19h30 (post- routine dodo) sont rentabilisées. 


Stabilité

Je crois que stabilité et entrepreneuriat sont deux antonymes, du moins en démarrage d’entreprise. Qui dit instabilité d’horaire dit souvent instabilité du salaire. On conseille souvent d’avoir un emploi et de démarrer son entreprise en sideline pour éviter les stress monétaires du début. Les nombreuses heures de travail que l’on investit pour mettre sur pied et développer une nouvelle entreprise ne sont souvent pas rémunérées ou très peu (dépendamment de la vitesse du succès, évidemment). Il faut donc s’assurer d’avoir les capacités de gérer cet aspect de la business qui peut s’avérer anxiogène pour plusieurs. Si vous avez un bon fond d’économies ou encore de l’aide financière quelconque, tant mieux! Car selon les statistiques, les start up deviennent rentables en moyenne après 3 à 5 ans. 


Ceci dit, mon plus grand conseil : ne partez pas en affaires uniquement dans le but de devenir millionnaire et de vous acheter une Benz Classe G. Selon moi, ça prend une passion entrepreneuriale, une mission personnelle et un objectif fondamental pour réussir. C’est dans cette optique qu’on ne compte pas ses heures et qu’on est réellement dévoué à faire avancer son entreprise! 

 

Lincoln & Catherine

27 juin, 2022

LICA WEAR

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